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Quand la création digitale tisse des liens avec une vision chamanique

L’artiste Anne-Françoise Potterat invite le spectateur à entrer en musique dans ses œuvres kaléidoscopiques.

24 mai 2016, 23:57
/ Màj. le 25 mai 2016 à 00:01
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C’est aux limites du rationalisme que les créations infographiques d’Anne-Françoise Potterat emmèneront ses visiteurs ce soir à la galerie Rox & Co de Rolle. Conçus comme des mandalas, ses «KaleiStars» sont le produit d’un assemblage de photographies, toutes issues de moments de joie que l’artiste a captés dans la nature comme dans son quotidien. Elle sélectionne ensuite des morceaux d’images qu’elle associe sans règles, en modifiant par exemple les rapports de taille originaux.

Apparaît alors une nouvelle configuration, «offrant cet émerveillement du renouveau incessant qu’on trouve à l’état brut dans la nature, mais aussi dans toute création humaine», explique Anne-Françoise Potterat. A travers ses compositions, elle souhaite créer «un environnement où le spectateur peut vivre cette dimension de l’être, immuable et invisible, loin des peurs et des préoccupations quotidiennes de l’humain».

De la peinture à l’huile à l’art digital

Aujourd’hui domiciliée à Saint-Prex, Anne Françoise Potterat...

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