A Genève, près d’un millier de manifestants ont défilé samedi après-midi contre le spécisme, une forme de discrimination fondée sur le critère de l’espèce. Ils ont demandé la fin de l’exploitation animale et le respect de la vie.
Pour le journaliste français Aymeric Caron, parrain de la marche genevoise, les droits humains doivent être transposés aux animaux. «Les animaux non humains sont des individus, comme la science l’indique aujourd’hui. Ils ont le droit de ne pas être tués, emprisonnés, torturés et vendus», a-t-il déclaré devant la foule, appelant à un «nouvel humanisme».
Au préalable, Malena Azzam, porte-parole de l’association Pour l’égalité animale (PEA), a souligné que c’est un «devoir et une obligation morale» de mettre fin au «carnage planétaire» que sont l’élavage, la pêche et l’utilisation des animaux comme matériel de laboratoire. «Rien ne le justifie. Les animaux sont des êtres sensibles. Ils ressentent la joie et la...