Le Ministère public vaudois a requis hier 30 mois de prison, dont un an ferme, dans un procès pour vol de tableaux après le décès d’une riche résidente française en 2003 à Lausanne. La défense a vivement contesté et réclamé l’acquittement.
Le Parquet a requis 30 mois de prison, dont un an ferme, pour vol à l’encontre du principal accusé, commissaire-priseur à Paris. Il a demandé 15 mois d’emprisonnement avec sursis pour les deux autres accusés, un ami de la défunte et ancien médecin de 92 ans ainsi qu’un ex-banquier devenu homme de confiance de la vieille dame. Tous deux sont également accusés d’escroquerie et de faux dans les titres.
Dans cette affaire emberlificotée, où subsistent plusieurs zones d’ombre et où on a perdu la trace de nombreuses œuvres, le procureur Laurent Maye s’est forgé une «intime conviction» sur la base d’un «faisceau d’indices et d’éléments concordants qui peuvent suffire...