Le 12 février, la classe moyenne a parlé. En rejetant un projet fiscal qui accordait des cadeaux fiscaux aux entreprises multinationales, la classe moyenne et les milieux modestes ont dit «ça suffit!»
Oui, ça suffit de voir les privilégiés de notre société, les multinationales, les gros actionnaires, les banques et les grosses entreprises bénéficier de privilèges, alors que la classe moyenne se fragilise et voit son pouvoir d’achat diminuer.
Or, la remise en cause d’aides publiques, la volonté de reporter l’âge de la retraite, la menace de réduction des prestations vieillesse, l’augmentation annuelle des primes d’assurance-maladie et – «last but not least» – les loyers qui grimpent alors que tous les indicateurs imposent une baisse, voilà la réalité sociale qui explique le ras-le-bol du 12 février.
Exaspération sociale grandissante
A Berne, le Conseil fédéral et la majorité parlementaire semblent sourds face à cette exaspération sociale. Une illustration de cette surdité...