Rachel Richterich
L’affluence est stable avec 13 000 visiteurs. Mais les sentiments sont mitigés pour les 450 exposants du Salon européen de l’aviation d’affaires (Ebace), qui vient de fermer ses portes à Genève. Deuxième événement du genre en importance derrière celui de Las Vegas, il permet de prendre la température du secteur. Rencontre avec Walter Chetcuti, président et membre fondateur de l’Association genevoise de l’aviation d’affaires (Agaa), qui expose les enjeux touchant Genève, deuxième aéroport d’affaires d’Europe.
Qui vole aujourd’hui dans un jet privé, à part les nantis?
C’est une image très partielle de l’aviation d’affaires! Bien sûr, elle est née avec ces personnes. Mais aujourd’hui, ceux qui volent en jet privé sont avant tout des chefs d’entreprise, ainsi que des diplomates. Sans oublier le milieu médical, qui utilise largement ces appareils légers pour les évacuations sanitaires et les rapatriements. Ces avions sont d’abord des outils de travail.
A Genève,...