Pas de révolution, mais des améliorations de sécurité. Le nouveau billet de 50 euros arrive dans les banques à partir du 4 avril. Il garde une forte ressemblance avec l’ancienne version, et l’échange se fera en douceur. Parmi les innovations, un portrait en lucarne d’Europe, la princesse phénicienne de la mythologie grecque, et quelques nouvelles nuances, mais le billet n’abandonne pas sa teinte ocre.
Pour Vincent Bonnier, directeur général adjoint à la fabrication des billets à la Banque de France, «l’objectif principal est de garder une longueur d’avance face aux contrefacteurs». Et en effet, «il est essentiel que la monnaie fiduciaire demeure un moyen de paiement sûr, comme elle l’est aujourd’hui, avec un préjudice de contrefaçon inférieur pour la monnaie fiduciaire à celui de la fraude observée avec les cartes bancaires et les autres moyens de paiement dématérialisés». Chaque année, moins de dix millions d’euros de billets contrefaits sont...