Le secteur financier veut séduire la relève. C’est elle qui lui permettra d’être compétitive à l’international, à en croire un sondage publié par l’Association suisse des banquiers: 62% des personnes interrogées estiment que les établissements helvétiques se distinguent de leurs concurrents étrangers grâce à leur service à la clientèle. Un atout, à l’heure de défendre son accès au marché, tandis que les banques n’écartent toujours pas la possibilité de transférer leurs activités de base à l’étranger, au Luxembourg en particulier, selon l’enquête conjoncturelle de la branche transmis par la Fondation Genève place financière (FGPF). Et une nécessité à l’heure de l’avènement des FinTech, ces nouvelles sociétés alliant finance et technologie. La faîtière de la branche a ainsi placé sa conférence annuelle, donnée cette semaine, sous le signe de la formation. Entretien avec Pascal Besnard, membre du conseil de la fondation.
L’industrie met cette année l’accent sur la formation, faut-il comprendre...