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Santé: près d'un senior suisse sur deux utilise Internet pour se renseigner

Près de 50% des aînés suisses utilisent le net pour se renseigner sur des questions de santé, selon une étude. En Suisse, tout comme dans les dix autres pays où a été menée l'enquête, 96,8% des personnes interrogées disposent d'un médecin de famille. Son accessibilité a toutefois chuté ces dernières années.

16 nov. 2017, 18:37
Selon l'étude, près de la moitié des aînés helvétiques (43%) utilisent Internet pour se renseigner sur des questions de santé. (Illustration)

Selon une étude, la majorité des seniors en Suisse a un médecin de famille, est satisfaite des soins reçus et pourrait envisager que des professionnels autres que leur médecin leur dispensent certains soins. Ils sont aussi nombreux à se renseigner sur Internet.

Près de la moitié des aînés helvétiques (43%) utilisent Internet pour se renseigner sur des questions de santé. Les 65-74 ans de même que les personnes titulaires d'un niveau de formation supérieur sont plus actifs sur la toile que leurs congénères plus âgés ou moins formés. Ces recherches n'empêchent pas la très grande majorité (83,7%) de se déclarer satisfaits des soins reçus.

Ces chiffres proviennent de l'enquête International Health Policy Survey 2017, menée dans onze pays, indique jeudi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. L'étude a été menée auprès de personnes âgées de 65 ans et plus vivant à leur domicile. L'échantillon suisse était constitué de 3238 individus. L'OFSP a confié l'analyse des résultats de l'enquête à l'Observatoire suisse de la santé (Obsan). Le rapport est paru jeudi.

Moins facile d'obtenir un rendez-vous

Il montre qu'en Suisse, tout comme dans les autres pays participants, la quasi-totalité des personnes interrogées (96,8%) disposent d'un médecin habituel. Par contre, son accessibilité a chuté ces dernières années.

Si en 2014 près de deux tiers (63,9%) des répondants parvenaient à obtenir un rendez-vous le jour même ou le lendemain, ils n'étaient plus que 46,5% en 2017. Ces chiffres placent la Suisse dans une position intermédiaire en comparaison internationale, indique le rapport.

Dans les années à venir, la question de l'accès à un médecin de premier recours se posera de façon particulièrement accrue. Pour répondre aux besoins, une des pistes avancées est de déléguer certains traitements de base à un autre professionnel de la santé, lit-on dans le rapport. En Suisse, une majorité des aînés (60,5%) sont ouverts à une telle démarche. "Une marge de manoeuvre semble donc se confirmer dans ce domaine".

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