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Se réapproprier son accouchement

Avec une bonne préparation et si aucune complication ne se présente, mettre au monde un bébé reste un acte naturel.

23 mai 2017, 23:23
/ Màj. le 24 mai 2017 à 00:01
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anne devaux

anne.devaux@lacote.ch

Depuis quelques années, un mouvement encore marginal mais de plus en plus visible amène les femmes à se réapproprier leur accouchement. Il ne s’agit ni de renoncer à la médecine en bloc ni d’une idéologie aveugle mais de la conviction que la naissance est un fil ininterrompu qui lie les femmes dans le temps et dans l’espace, une épreuve et une force. Dans une société hypermédicalisée, accoucher selon ses souhaits devient un projet personnel.

A l’Hôpital de Morges, Cécile Piguet, sage-femme depuis 27 ans, voit arriver à la maternité «des mamans sans idée préconçue et d’autres qui ont passé des heures à chercher sur Internet des informations sur l’accouchement. Elles connaissent quasiment plus de termes techniques que nous.» Evelyne Moreillon Delachaux, pour sa part, pratique son métier de sage-femme hors du milieu hospitalier. Elle a créé sa maison de naissance, la Grange Rouge à Grens,...

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