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Attaque au couteau à Marseille: le tueur avait eu affaire à la police à sept reprises depuis 2005

L'homme qui a tué deux femmes avec un couteau dimanche à Marseille n'avait jamais été condamné auparavant. Pourtant, il avait eu affaire à la police française à sept reprises depuis 2005.

02 oct. 2017, 13:42
L'attaque, qui a eu lieu peu avant 14h00 sur le parvis de la gare Saint-Charles, a été revendiquée par l'organisation Etat islamique (EI, Daech).

L'homme qui a tué deux jeunes femmes dimanche à Marseille, avant d'être abattu par des militaires de Sentinelle, avait eu affaire à la police française à sept reprises depuis 2005. Il n'avait jamais été condamné et n'était pas connu des services antiterroristes.

L'attaque, qui a eu lieu peu avant 14h00 sur le parvis de la gare Saint-Charles, a été revendiquée par l'organisation Etat islamique (EI, Daech). Les enquêteurs n'ont cependant établi "à ce stade" aucun lien entre l'auteur de l'attaque et le groupe djihadiste, a-t-on appris lundi de source proche de l'enquête.

 

 

L'agresseur avait été interpellé pour la dernière fois à Lyon vendredi dernier pour un vol à l'étalage et avait présenté à cette occasion un passeport tunisien qui lui donnait l'âge de 29 ans. Les forces de sécurité françaises lui connaissent sept identités, a déclaré lundi le procureur de la République de Paris François Molins lors d'une conférence de presse.

"L'agresseur (...) avait été signalisé à sept reprises depuis 2005 sous sept identités différentes. La dernière signalisation, en date du 29 septembre 2017, correspond à une interpellation à Lyon pour des faits de vol à l'étalage", a-t-il dit. Il avait été placé en garde à vue jusqu'à l'après-midi du 30 septembre.

Deux cousines de 20 ans

L'homme avait remis aux policiers lyonnais "un passeport tunisien délivré le 18 novembre 2014, a indiqué le procureur. Il s'était alors présenté comme un SDF vivant à Lyon, divorcé, sans emploi autre que des missions non déclarées comme peintre, et consommant des drogues dures.

"Cette identité ainsi que les différents alias utilisés sont inconnus des services spécialisés antiterroristes, aucune condamnation ne figure à ce jour sur son casier judiciaire", a ajouté le magistrat.

François Molins a déclaré que les deux victimes étaient "deux cousines âgées de 20 ans". L'une était venue rendre visite à l'autre. De source judiciaire, on indiquait lundi matin que l'une suivait des études de médecine à Marseille et l'autre était dans une école d'infirmières. Cette dernière était venue de Lyon pour passer le week-end avec sa cousine à Marseille.

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