La police fédérale belge a procédé, hier, à une perquisition à Bruxelles dans une filiale du cimentier franco-suisse LafargeHolcim. Le groupe est soupçonné d’avoir indirectement financé des groupes djihadistes en Syrie, dont l’organisation Etat islamique. Cette perquisition, menée dans le cadre d’une équipe d’enquête franco-belge, a eu lieu parallèlement à des perquisitions mardi à Paris, au siège de LafargeHolcim.
Dans un communiqué, le parquet fédéral belge indique qu’«un juge d’instruction spécialisé en matière de terrorisme a fait procéder, ce matin (réd: hier matin), à l’exécution par la police judiciaire fédérale d’une perquisition à Bruxelles, simultanément à d’autres perquisitions effectuées en France».
Le parquet ne cite pas le nom du groupe LafargeHolcim. Il se contente d’évoquer «une équipe commune d’enquête franco-belge, constituée pour enquêter sur des soupçons de financement d’un groupe terroriste par une multinationale française». Mais une source proche du dossier a précisé qu’il s’agissait bien du cimentier. ats