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Donald Trump s'en prend à la Corée du Nord et à l'Iran

Le président américain Donald Trump a dénoncé mardi devant l'ONU les "Etats voyous" qui sont une menace pour le monde. La présidente de la Confédération Doris Leuthard, également présente à New York, a plaidé en faveur d'une ONU "forte" et "performante".

19 sept. 2017, 19:38
Donald Trump a également averti qu'il "placerait toujours l'Amérique d'abord" et que l'armée américaine serait "bientôt plus forte que jamais".

Dans son premier discours devant l'Assemblée générale de l'ONU, le président américain Donald Trump a dénoncé mardi les "Etats voyous" qui mettent le monde en danger, à commencer par la Corée du Nord et l'Iran. Egalement présente à New York, la présidente de la Confédération Doris Leuthard a plaidé en faveur d'une ONU "forte" et "performante".

Alors que le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres avait ouvert les débats en plaidant pour un "monde sans armes nucléaires" et une "solution politique" à la crise coréenne, le président américain s'en est pris violemment au "régime vicieux" de Pyongyang. Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un s'est embarqué dans "une mission-suicide", a lancé le président américain, le qualifiant à nouveau d'"homme-fusée".

Dénonçant les "Etats voyous" qui "violent tous les principes sur lesquels reposent les Nations unies", Donald Trump a également attaqué l'Iran. Il a à nouveau dénoncé l'accord signé par les grandes puissances avec Téhéran pour encadrer le programme nucléaire de ce pays et s'assurer qu'il ne serve pas à le doter de l'arme atomique.

L'accord nucléaire de 2015 est "un des pires auxquels les Etats-Unis aient jamais participé" et représente un "embarras" pour eux, a-t-il lancé dans l'hémicycle des 193 Etats membres de l'ONU, dont la Suisse.

Venezuela aussi dans le viseur de Trump

Pyongyang et Téhéran sont les "deux bêtes noires" des Etats-Unis depuis l'arrivée à la Maison Blanche en janvier du milliardaire américain. Parmi ses autres cibles, le Venezuela. Le président américain a dénoncé une "situation inacceptable" dans la "dictature socialiste" du président Nicolas Maduro.

"Nous ne pouvons pas rester sans rien faire. En tant que voisin et ami responsable, nous devons avoir un but" pour les Vénézuéliens: "récupérer leur liberté, remettre le pays sur les rails et regagner la démocratie", a-t-il souligné, en se disant prêt à "de nouvelles actions", sans préciser lesquelles.

Doris Leuthard pour une ONU "forte" et "performante"

Au rang des autres orateurs s'exprimant mardi à la tribune des Nations Unies figurait notamment la présidente de la Confédération, Doris Leuthard. Elle a plaidé en faveur d'une ONU "forte" et "performante". "Le 'chacun pour soi' n'est pas une option envisageable".

 

 

"Aucun pays, aucun acteur sur la scène mondiale n'est en mesure de trouver, seul, les réponses aux défis d'aujourd'hui", a souligné Doris Leuthard. Trop grands et trop complexes, ils concernent l'ensemble de la communauté internationale. "Qu'il faille encore le rappeler à l'heure actuelle est un signe qui doit nous alerter!", a-t-elle lancé.

Pour faire face à la famine, aux changements climatiques, aux inégalités, aux conflits et à la migration, "nous avons besoin d'une ONU forte", a encore relevé l'Argovienne.

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