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La Corée du Nord a effectué un nouveau tir de missile au-dessus du Japon

Dans la nuit de jeudi à vendredi, la Corée du Nord a tiré un nouveau missile au-dessus du Japon. Les réaction internationales ne se sont pas fait attendre. Le Conseil de Sécurité de l'ONU se réunira d'urgence.

15 sept. 2017, 06:36
Le missile a été tiré à 00h06 heure suisse.

La Corée du Nord a répondu aux sanctions votées par le Conseil de sécurité de l'ONU via un nouveau tir de missile intermédiaire dans le Pacifique dans la nuit de jeudi à vendredi. L'engin est passé au-dessus du Japon sans faire de dégât. Le Conseil de sécurité de l'ONU est convoqué en urgence vendredi soir à New York.

Selon les autorités nippones, le missile a survolé l'île septentrionale japonaise de Hokkaido à 07h06 locales (00h06 en Suisse), avant de tomber dans le Pacifique à environ 2000 km à l'est d'Hokkaido.

 

 

C'est la seconde fois en moins d'un mois qu'un missile nord-coréen survole le Japon. Le précédent engin passé au-dessus du nord du pays, un missile intercontinental, avait été tiré le 29 août.

Ce missile balistique à portée intermédiaire n'a présenté une menace ni pour les Etats-Unis directement, ni pour l'île de Guam, dans le Pacifique, où les Etats-Unis possèdent une base stratégique, selon le commandement des opérations militaires américaines dans le Pacifique.

 

 

Tiré depuis Pyongyang

Les autorités japonaises ont souligné que le système d'avertissement J-Alert avait été déclenché dans plusieurs régions du nord de l'archipel après ce nouveau tir du régime de Pyongyang. "Un missile passe. Ne ramassez surtout pas des objets que vous pourriez trouver", a précisé le système J-Alert. Les habitants ont été incités à trouver refuge mais aucun dommage n'a été rapporté.

"Le missile a volé juste au-dessus de notre ville. Ce n'est pas très rassurant", a témoigné un ouvrier de la petite ville de pêcheurs d'Erimo, sur Hokkaido. Les services de train entre Hokkaido et l'île principale du Japon, Honshu, ont été temporairement suspendus après le tir, et d'autres lignes ont été momentanément arrêtées.

 

 

D'après le ministère sud-coréen de la défense, ce tir est parti d'un site près de l'aéroport de Pyongyang. Il aurait parcouru une distance d'environ 3700 km et atteint une altitude maximale de 770 km. Soit plus loin et plus haut que le missile Hwasong-12 tiré fin août.

Selon l'armée américaine, il s'agissait d'un missile balistique à portée intermédiaire et non d'un missile intercontinental (ICBM).

Pas de surprise

Ce tir est la réponse du régime de Pyongyang au 8e train de sanctions voté à l'unanimité par le Conseil de sécurité des Nations unies lundi. Ce même Conseil est à nouveau convié en urgence et à huis-clos ce vendredi à 21h00 (heure suisse) à New York.

Pyongyang avait promis dès mercredi d'accélérer ses programmes militaires interdits, en réponse aux sanctions "maléfiques" imposées par le Conseil de sécurité.

"Les mesures à venir de la RPDC (République populaire démocratique de Corée, appellation officielle de la Corée du Nord) infligeront aux Etats-unis la plus grande douleur qu'ils n'aient jamais connue de leur histoire", avait déclaré mardi l'ambassadeur nord-coréen, Tae Song Han, devant la Conférence du désarmement à Genève.

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