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France: hommage émouvant au policier tué sur les Champs-Elysées

Mardi, aux côtés de sa famille, le président de la République française et divers politiques ont assisté aux funérailles du policier tué vendredi. Son conjoint a proféré un discours très émouvant où il a refusé d'être submergé par la haine.

25 avr. 2017, 12:51
/ Màj. le 25 avr. 2017 à 13:04
Hommage national au policier tué jeudi dans une attaque.

Le président français François Hollande a présidé mardi l'hommage national au policier tué jeudi dans une attaque sur les Champs-Elysées. Il a salué son dévouement et celui des forces de l'ordre oeuvrant à la protection des Français contre le terrorisme.

 

 

"Ce combat sera long, éprouvant, difficile mais j'en suis sûr victorieux. Il exige de l'unité et de la responsabilité", a dit le président de la République lors d'un discours dans la cour de la préfecture de police de Paris.

 

 

Face au cercueil de Xavier Jugelé, au gouvernement, responsables de la police et de l'Etat et aux finalistes de l'élection présidentielle, Emmanuel Macron et Marine Le Pen, le chef de l'Etat a fait l'éloge des collègues du policier: "Policiers, gendarmes, vous êtes les remparts de la démocratie".

 

 

"De nouveau, la France a perdu l'un de ses fils parmi les plus braves", a ajouté François Hollande. Il a salué la mémoire de Xavier Jugelé, tué à 37 ans par un "fanatique haineux qui voulait tuer des policiers et perpétrer un carnage".

 

 

"Vous n'aurez pas ma haine"

"Nous partageons votre tristesse immense mais aussi votre colère. Votre chagrin est aussi le chagrin de la République", a dit M. Hollande à l'adresse des forces de l'ordre extrêmement mobilisées depuis les attaques perpétrées en France ces dernières années.

Le conjoint de Xavier Jugelé avait pris la parole avant le chef de l'Etat, dressant le portrait d'un policier exemplaire, cinéphile, amateur de théâtre et de musique. "Ce type de mission, je le sais, te plaisait parce que c"était les Champs et l"image de la France", a-t-il dit.

 

 

Il a repris la formule "vous n'aurez pas ma haine", utilisée par le conjoint d'une victime de l'attentat du Bataclan, le 13 novembre 2015, à Paris. "Cette haine, Xavier, je ne l'ai pas parce qu'elle ne te ressemble pas", a-t-il ajouté.

 

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