Ce vendredi matin 1er juillet, de nombreux médias, la police d'Ille-et-Vilaine, et l'office du tourisme de Rennes, en toute complicité, relayaient une drôle d'information. Un gigantesque cachalot de 17 mètres de long pesant 1,5 tonne se serait échoué sur l'un des quais de la ville bretonne. Intrigués, de nombreux badauds se rendent sur les lieux, rapporte le Figaro.
Oui, un cachalot à #Rennes ! pic.twitter.com/zN44U8xsXb
— Baptiste Galmiche (@BGalmiche) 1 juillet 2016
Un périmètre de sécurité a été mis en place, pour tenir les curieux à distance et permettre aux experts d'examiner le cadavre.
Un cachalot de juillet
Il y avait les poissons d'avril, il y aura maintenant le cachalot de juillet. Les membres du collectif belge Captain Boomer peuvent se frotter les mains: leur supercherie artistique a fonctionné bien au-delà de leurs espérances.
Jouer avec les «frontières entre la fiction et la réalité» guide leur démarche artistique. Le but est d'intriguer les gens, de les faire s'étonner, parler... et ainsi de les sensibiliser à la cause environnementale. Le collectif envisage ces sculptures hyperréalistes comme «une immense métaphore du dysfonctionnement de notre système écologique. Les gens sentent que leur lien à la nature est perturbé.»
Une jeune baleine s'est échouée ce matin à #Rennes. Aucune explication pour l'heure pic.twitter.com/XteYlobxDp
— Camille Allain (@CamiAllain) 1 juillet 2016
Il aurait suffi de regards plus affûtés pour se rendre compte du canular. Le cachalot est en réalité une installation hyperréaliste élaborée dans le cadre du festival des Tombées de la nuit. La sculpture en plastique dégage même l'odeur d'un véritable cétacé.