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Grèves: retour à la normale entre Genève et le sud de la France

Si la circulation en Ile-de-France reste perturbée ce samedi en raison des grèves des cheminots, les trains circulent à nouveau entre Genève et le sud de la France.

21 juin 2014, 12:52
Commuters arrive at Gare Saint Lazare train station to catch one of a few trains in service for the day in Paris, France, Wednesday, June, 18, 2014. A week into a nationwide train strike that has tangled traffic and stranded tourists and has caused some of the worst disruption to the country's rail network in years. (AP Photo/Francois Mori)

Les trains circulent à nouveau entre Genève et le sud de la France alors que le trafic était perturbé depuis plusieurs jours à la suite de la grève des cheminots français. Le mouvement des grévistes contre la réforme ferroviaire s'achemine vers la fin. Le trafic devrait évoluer à nouveau vers la normale ce week-end sur les grandes lignes.

Samedi, 10 TGV sur 13 devaient circuler entre Paris et Zurich. Il y en aura 8 sur 8 dans la liaison avec Lausanne et 9 sur 13 avec Genève, a confirmé samedi Jean-Philippe Schmidt, porte-parole des CFF.

La principale amélioration concerne la liaison au départ de Genève vers le sud. Les trois TGV pour Marseille, Nice ou Montpellier ont été maintenus, alors que deux TGV sur trois devaient circuler en sens inverse, a précisé le porte-parole.

Seule la circulation en Ile-de-France restait perturbée, avec six trains sur dix en moyenne prévus samedi et dimanche. Sur les grandes lignes en revanche, la circulation sera proche de la normale sur l'axe sud-est, huit TGV sur dix circuleront sur l'axe atlantique et sept sur dix sur l'axe province-province. Du côté des trains TER, huit trains sur dix circuleront. Six sur dix pour les Intercités.

Dimanche, le trafic TGV sera normal et celui des TER quasi normal. Seulement sept Intercités sur dix rouleront, a annoncé la SNCF.

Reprise du travail

Vendredi, au dixième jour de la grève à l'appel de la CGT et de SUD-Rail, une majorité d'assemblées générales (AS) de cheminots grévistes a voté pour la reprise du travail. La veille, les députés français avaient soutenu une série d'amendements pour rassurer les grévistes, notamment sur l'unité de la future SNCF, sa dette, la convention collective ou le statut des cheminots.

La réforme prévoit de regrouper dans une holding publique la SNCF et Réseau ferré de France (RFF), qui gère le réseau. L'objectif est de stabiliser la dette du secteur ferroviaire (44 milliards d'euros) et de préparer son ouverture totale à la concurrence.

Essouflement

"Dix jours de grève, c'est quand même énorme pour des cheminots avec un bas salaire. Les grévistes sont pris à la gorge. C'est normal que les AS soient en perte de vitesse", a souligné samedi Christophe Abadi, du syndicat SUD-Rail à la gare Saint-Lazare à Paris.

Le taux de grévistes a chuté à 6,85% vendredi, quatre fois moins qu'au début du mouvement. Parmi les gros sites ayant repris le travail figurent Toulouse, Bordeaux, Nantes, Lille, Lyon, Marseille ou Le Mans.

Quelque rares zones maintiennent une ligne dure. Elles ont voté vendredi la poursuite de la grève jusqu'à lundi, comme l'Ile-de-France (gares de l'Est, du Nord, d'Austerlitz, Montparnasse et Saint-Lazare à Paris), la Picardie ou la région Centre. Strasbourg devait se prononcer samedi sur la poursuite ou non du mouvement.

Cette grève des cheminots, dont le coût est évalué à "plus de 160 millions d'euros" par la SNCF, est la plus longue depuis 2010.

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