C’est une véritable tragicomédie qui se joue au Parlement européen, dont les 751 membres éliront le 17 janvier leur nouveau président, à bulletins secrets, pour une durée de deux ans et demi. Un de leurs principaux leaders, le démocrate-chrétien allemand Manfred Weber, a tiré la sonnette d’alarme, hier.
Huit eurodéputés de tous horizons politiques, de l’extrême droite à la gauche radicale, brigueront mardi la succession du social-démocrate allemand Martin Schulz, qui n’a pas réussi à convaincre ses pairs de prolonger son mandat jusqu’à la fin de la législature européenne, à la mi-2019. Martin Schulz tentera de se refaire une santé politique dans son pays, où se tiendront à la fin de l’été des élections législatives.
Contrer les eurosceptiques
Trois candidats sortent du lot: le démocrate-chrétien italien Antonio Tajani, le socialiste italien Gianni Pittella et le libéral belge Guy Verhofstadt. Ils sont issus de trois des quatre principaux groupes politiques représentés...