François Hollande, en visite pour la première fois hier à Calais, a estimé qu’il fallait «démanteler complètement, définitivement» l’immense camp dit de la «Jungle», où près de 7000 à 10 000 migrants vivent entassés. Le président français ne s’est toutefois pas rendu dans le camp et a critiqué la Grande-Bretagne.
Arrivés notamment de Syrie, d’Erythrée ou du Soudan, les migrants vivent dans ce bidonville, le plus gros de France, dans l’espoir de rallier le Royaume-Uni. Depuis le printemps, sa taille a doublé, sous l’effet d’une hausse des traversées de la Méditerranée et de l’évacuation des campements parisiens.
Effort humanitaire
Face aux tensions croissantes entre migrants et le voisinage, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve avait déjà annoncé le démantèlement de la Jungle avant l’hiver. «Le gouvernement ira jusqu’au bout», a confirmé hier François Hollande.
«Je veux dire ma détermination à voir les autorités britanniques prendre leur part dans l’effort...