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Irak: des membres de l'Etat islamique se font passer pour des policiers et exécutent une quinzaine de civils

Vêtus d'uniformes de la police fédérale irakienne, des membres de l'Etat islamique ont tiré sur une quinzaine de civils mardi à Mossoul. Les victimes, des femmes et des enfants, accueillaient les djihadistes avec joie.

25 avr. 2017, 18:50
Les djihadistes ont "tiré sur des femmes et des enfants qui les accueillaient avec joie". (Illustration)

Des membres du groupe Etat islamique (EI) se faisant passer pour des forces de sécurité irakiennes ont "exécuté" au moins 15 civils, ont indiqué mardi des responsables. Ceux-ci les accueillaient avec joie dans le centre de Mossoul.

"La bande terroriste de Daech (acronyme en arabe de l'EI) a commis hier matin un crime horrible dans un secteur de la vieille ville de Mossoul", indique dans un communiqué le commandement conjoint des opérations qui coordonne la lutte contre l'EI en Irak.

Les djihadistes ont "tiré sur des femmes et des enfants qui les accueillaient avec joie", ajoute le communiqué qui ne précise pas le nombre des personnes. Hossameddine al-Abbar, un membre du conseil provincial de Ninive, dont Mossoul est le chef-lieu, a indiqué qu'au moins 15 civils avaient péri dans cette opération.

Vétus d'uniformes de la police

"Les membres de Daech, certains d'entre eux vêtus d'uniformes de la police fédérale sont entrés dans le secteur d'Al-Maidan, dans la vieille ville. Ils étaient à bord de véhicules noirs et se comportaient comme des libérateurs. Des gens les ont accueillis avec joie mais ils ont arrêté certains d'entre eux et exécuté au moins 15 personnes", a expliqué M. Abbar.

Les forces irakiennes, appuyées par la coalition internationale antidjihadistes conduite par les Etats-Unis, ont lancé le 17 octobre une vaste offensive pour reprendre à l'EI Mossoul, une ville du nord de l'Irak. Le groupe ultra-radical s'en était emparé en juin 2014.

Fin janvier, les forces irakiennes ont réussi à reconquérir la partie orientale de cette cité coupée en deux par le fleuve Tigre. Depuis le 19 février, elles mènent bataille pour reprendre la partie orientale de la ville où sont retranchés les combattants de l'EI.

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