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L'Equateur admet avoir privé Julian Assange d'Internet, "mais pas sur demande des USA"

Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, est poursuivi pour viol par les Etats-Unis. Le Suédois accuse, pour sa part, l'ambassade d'Équateur aux Royaumes-Unis, où il est reclus, de l'avoir privé d'Internet, sur demande des USA. L'Équateur reconnait l'avoir fait, mais nie avoir cédé à des pressions d'un pays tiers.

19 oct. 2016, 06:42
Poursuivi pour viol par les Etats-Unis, Julien Assange est actuellement reclus à l'ambassade d'Equateur aux Royaumes-Unis.

L'Equateur a reconnu mardi avoir partiellement restreint l'accès à Internet de Julian Assange. Accusé de viol, le fondateur du site vit reclus depuis 2012 dans l'ambassade du pays sud-américain à Londres pour échapper à son extradition vers la Suède. Dans une série de messages lundi et mardi, le groupe WikiLeaks a accusé l'Equateur d'avoir interrompu la connexion Internet de M. Assange, puis a directement accusé le secrétaire d'Etat américain John Kerry d'être intervenu, citant de "multiples sources américaines".

Selon WikiLeaks, cette implication au plus haut niveau de la diplomatie américaine serait liée aux récentes publications du site, obtenues par piratages informatiques, visant la candidate démocrate à la présidentielle américaine Hillary Clinton. Le gouvernement équatorien a déclaré que WikiLeaks était seul responsable de la diffusion de ces documents et que lui-même ne voulait pas se mêler du processus électoral aux Etats-Unis ni favoriser l'un des deux candidats à la Maison-Blanche.

 

 

Droit souverain

"A cet égard, l'Equateur, exerçant son droit souverain, a provisoirement restreint l'accès à une partie de son système de télécommunications à son ambassade au Royaume-Uni", a indiqué le gouvernement dans un communiqué. "L'Equateur ne cède pas aux pressions d'autres pays", ajoute-t-il, en allusion aux soupçons selon lesquels l'administration démocrate à Washington aurait fait pression sur les autorités équatoriennes après la diffusion par WikiLeaks de ces documents susceptibles de nuire à Hillary Clinton.

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