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L'expédition scientifique suisse ACE, avec 150 chercheurs autour du pôle Sud, s'est achevée dimanche au Cap

Partie le 20 décembre dernier du Cap, en Afrique du Sud, l'expédition scientifique suisse ACE a rassemblé 150 chercheurs autour du pôle Sud. Elle a pris fin ce dimanche. Les chercheurs ont désormais 2 ans pour publier les résultats de leurs découvertes.

20 mars 2017, 10:08
/ Màj. le 20 mars 2017 à 12:00

Le brise-glace russe Akademik Treshnikov, reconverti en laboratoire flottant, a rallié Le Cap dimanche après trois mois de navigation dans l'océan austral. Quelque 150 chercheurs de 18 pays se sont succédé sur le bateau à l'enseigne de l'Expédition circumpolaire antarctique (ACE).

Une masse de données a été récoltée dans le cadre des 22 projets scientifiques menés à bien, ont indiqué les responsables du projet lundi devant la presse au Cap. L'ACE, lancée par le Swiss Polar Institute (SPI), avait quitté l'Afrique du Sud le 20 décembre.

Les domaines de recherche touchés vont de l'océanographie à la climatologie en passant par la biologie. L'objectif est de parvenir à une meilleure compréhension de l'Océan austral et de l'Antarctique dans le contexte du réchauffement climatique. Cette région du globe fonctionne en effet comme puits de carbone et influence la circulation des océans à l'échelle mondiale.

Cette expédition constitue une première à plusieurs égards, a souligné David Walton, responsable scientifique. "Personne n'avait, jusque-là, récolté des données sur un tour et une saison entière ni mené simultanément des travaux scientifiques terrestres, marins et atmosphériques offrant une image complète" de ces régions, a-t-il souligné, selon un communiqué de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL).

Gratifiée d'un temps clément pour la plus grande partie du voyage, l'ACE a été qualifiée de "belle réussite" par l'entrepreneur et philanthrope Frederik Paulsen, fondateur du SPI et initiateur du projet. C'est maintenant que tout commence, a-t-il ajouté, avec l'analyse des données récoltées.

Deux ans de travail

Les scientifiques ont deux ans pour publier leurs résultats de recherche. Ensuite, ceux-ci seront mis librement à la disposition de la communauté scientifique.

Ils concerneront une large palette de problématiques, par exemple la formation des aérosols, les particules présentes dans l'air, les échanges entre océan et atmosphère ou encore les modifications chimiques de l'eau, comme la salinité ou la présence de certains métaux. L'influence des vagues sur la formation de la glace et le profil des rivages ont également été étudiés.

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