Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

La paix se fait encore attendre

Malgré l’accord du 24 novembre entre Bogota et les Farc, Amnesty dénonce une hausse des violences. De nouveaux pourparlers se sont ouverts hier.

24 juil. 2017, 23:33
/ Màj. le 25 juil. 2017 à 00:01
Colombian army soldiers guard 28 February, 2002, the road leading to Puente Quetame, 70kms from Bogota after reports that earlier in the day army troops had clashed with rebels from the Revolutionary Armed Forces of Colombia (FARC). The Colombian government has granted the army extended authority, including control of public safety, in six departments nationwide to counter the recent wave of rebel attacks, Defense Minister Gustavo Bell announced Thursday. The statement comes as guerrillas strike power lines on the border with Venezuela, leaving an oil-producing region in the dark, and Colombia's top military brass claims devastating casualties following aerial bombardment on rebel targets.   AFP PHOTO/Rodrigo ARANGUA COLOMBIA-OFFENSIVE-ARMY

Hier se sont ouvertes des négociations entre le gouvernement colombien et l’Armée de libération nationale (ELN) en vue d’aboutir à un cessez-le-feu. Ce mouvement de guérilla, né dans les années 1960, se revendique du castrisme et vise la prise de pouvoir. Contrairement aux Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) – avant tout composées de groupes paysans d’autodéfense d’obédience marxiste – elle n’a pas signé l’accord de paix du 24 novembre dernier, censé mettre fin à 50 ans de guerre civile qui a provoqué 260 000 morts et de six à sept millions de déplacés.

Ce nouveau round de négociations suscite de grands espoirs, mais intervient dans un contexte tendu. Mi-juin, un accrochage entre l’armée et l’ELN a coûté la vie à un soldat. La semaine dernière, des communautés indigènes se sont retrouvées prises au piège lors de combats entre l’ELN, l’armée et des paramilitaires dans le nord-ouest du pays. La...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias