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Le cliché des banques suisses, arme récurrente contre Mitt Romney

Trois vidéos du camp démocrate, visent le républicain Mitt Romney en le pointant du doigt pour son ancien compte en Suisse.

02 sept. 2012, 09:02
Trois vidéos sont utilisées contre Mitt Romney dans sa campagne présidentielle. La plus récente, baptisée Romney Girl, montre une Heidi à tresses ex-conseillère auprès d'UBS et experte en fraude fiscale. Elle a irrité Berne. Mais la Suisse et le cliché l'associant au milieu bancaire que cette vidéo véhicule avaient déjà été utilisés par le camp démocrate pour attaquer M. Romney.

La Suisse s'est invitée à plusieurs reprises dans la campagne pour la présidentielle américaine. Trois vidéos lancées par le camp démocrate ont visé le candidat républicain Mitt Romney en insistant sur son ancien compte en Suisse.

La plus récente, baptisée Romney Girl, montre une Heidi à tresses ex-conseillère auprès d'UBS et experte en fraude fiscale. Elle a irrité Berne. Mais la Suisse et le cliché l'associant au milieu bancaire que cette vidéo véhicule avaient déjà été utilisés par le camp démocrate pour attaquer M. Romney.

En juillet, dans une publicité de 30 secondes sur YouTube, dénonçant les délocalisations d'emplois américains effectuées par la société Bain Capital que M. Romney a fondée en 1984, le camp du président Barack Obama accusait le républicain de détenir "des millions sur un compte en Suisse".

Ce compte avait déjà été mentionné dans une précédente vidéo mise en ligne sur le même site Internet en mai. L'équipe de campagne démocrate, sur le même thème des délocalisations, avait lancé: "c'était à attendre de la part d'un type qui avait un compte en banque en Suisse".

En janvier, à la veille de la primaire dans l'Etat crucial de la Floride, le camp du prétendant à l'investiture Newt Gingrinch avait usé de la même arme dans un film de sept minutes ressemblant à une bande-annonce hollywoodienne intitulé "L'argent du sang".

Les Super-PACs

Ce flux abondant de spots télévisés, véhiculant souvent de la publicité négative, est essentiellement lié aux Super-PACs, les "super-comités d'action politique", permettant aux entreprises et au particulier d'intervenir sans limites dans le processus électoral, après une décision de la Cour suprême en 2010.

M. Obama a annoncé jeudi dernier être prêt à faire amender la Constitution américaine pour contrer cet arrêt de la Cour suprême et limiter le financement des campagnes électorales par l'économie.

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