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Loi Travail: "Ni retrait, ni remise en cause de l'article 2", dixit Valls

Il n'y aura pas de remise en cause de l'article 2 du projet de loi Travail, a répété mercredi le premier ministre français Manuel Valls. "La CGT ne fait pas la loi dans le pays", a-t-il lancé, alors que les blocages des raffineries se poursuivent dans le pays.

25 mai 2016, 15:57
/ Màj. le 25 mai 2016 à 16:23
Le premier ministre a voulu être "très clair": "il n'y aura ni retrait du texte, ni remise en cause de l'article 2, car c'est le coeur de la philosophie du texte", a-t-il dit devant les députés.

Le premier ministre Manuel Valls a écarté mercredi une "remise en cause" de l'article 2 du projet de loi Travail sur les accords d'entreprises, un des plus contestés. Il a répété qu'il n'y aurait pas de "retrait" du texte.

"La CGT ne fait pas la loi dans le pays", a-t-il lancé à l'Assemblée nationale au sujet des blocages organisés par la centrale syndicale, après plus de trois jours d'absence de France pour un voyage au Proche-Orient.

Le premier ministre a voulu être "très clair": "il n'y aura ni retrait du texte, ni remise en cause de l'article 2, car c'est le coeur de la philosophie du texte", a-t-il dit devant les députés lors de la séance des questions au gouvernement, répondant au député-maire du Havre LR, Edouard Philippe.

 

 

 

Confusion

Le président du groupe PS à l'Assemblée Bruno Le Roux avait jeté la confusion mercredi en se disant ouvert à une évolution sur l'articulation accords de branche/entreprise, prévue à l'article 2 du projet de loi travail, avant d'assurer qu'il n'était pas question de "revenir sur la philosophie de l'article".

"Revenir sur ces dispositions, je cite, 'ce serait porter un coup dur aux salariés car ils perdraient le bénéfice des nouveaux droits que ce texte leur accorde'", a dit M. Valls. Il citait des propos du secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, qui s'est rallié au soutien du projet de loi après avoir obtenu des modifications, début mars.

Manuel Valls a de nouveau fustigé l'attitude de la CGT, disant agir "pour les Français et pour que notre économie ne soit pas asphyxiée par quelques-uns" et assurant qu'"aucune option" ne serait "écartée" pour lever les blocages. "Ceux qui bloquent les sites pétroliers ne sont pas concernés par la loi Travail", a-t-il en outre plaidé. "Ceux qui voudraient nous faire croire par exemple qu'il est possible d'arrêter une centrale nucléaire jouent un jeu étrange", a-t-il attaqué.

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