L’ex-président brésilien Luiz Inacio da Silva, dit Lula, a fortement sous-entendu, lundi soir, qu’il cherchait à revenir au pouvoir en 2018. Il a aussi repoussé les accusations de corruption à son encontre, qu’il qualifie de persécution.
Au sommet de sa popularité quand il a quitté les plus hautes fonctions, en 2010, et parmi les hommes de gauche les plus influents du continent sud-américain, Lula a prononcé un discours à Rio pour soutenir la candidate communiste aux élections municipales de dimanche, Jandira Feghali. Mais devant le millier de fervents partisans, son discours s’apparentait plutôt à la préparation de son retour aux affaires pour 2018.
«Vous serez mes soutiens pour 2018», a-t-il lancé à la foule, lui demandant également de «continuer à se battre pour le pays». Cireur de chaussures quand il était enfant, puis ouvrier dans la métallurgie avant devenir le leader historique du Parti des travailleurs (PT), Lula s’est longuement...