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Péninsule coréenne: les États-Unis menacent la Corée du Nord de nouvelles sanctions

Washington a à nouveau menacé Pyongyang d'une pleine application des sanctions internationales. La Corée du Nord a réagi en affirmant que les sanctions à l'encontre du pays menaçaient la protection des droits de l'enfant.

21 sept. 2017, 18:37
Donald Trump devait s'exprimer après une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU jeudi soir sur la non-prolifération nucléaire.

Le bras de fer se poursuit entre Washington et Pyongyang. Les Etats-Unis menaçaient jeudi la Corée du Nord de nouvelles sanctions alors que cette dernière évoquait le sort de ses enfants en cas de nouvelles mesures de rétorsion.

Donald Trump devait s'exprimer dans la soirée voire dans la nuit après des rencontres avec ses alliés japonais (le premier ministre Shinzo Abe) et sud-coréen (le président Moon Jae-In). Le président américain attendait aussi la tenue d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU jeudi soir sur la non-prolifération nucléaire.

Lors de cette réunion agendée à 22h00 (heure suisse), le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson devait insister pour une pleine application des sanctions internationales.

Mi-septembre, après une 8e série de sanctions sévères adoptées par le Conseil de sécurité, Donald Trump avait jugé qu'elles n'étaient qu'un "autre tout petit pas" dans la bonne direction, en s'interrogeant sur leur impact. Mardi, à la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU, il avait forcé le trait, menaçant de "détruire complètement la Corée du Nord" et "son régime vicieux".

 

 

Les enfants, premières victimes

Pyongyang a réagi tard mercredi soir par le biais de son ambassadeur auprès de l'ONU à Genève. "Le blocus et les sanctions permanentes et vicieuses contre la République populaire démocratique de Corée nuisent non seulement aux initiatives menées pour la protection et la défense des droits de l'enfant, mais menacent aussi gravement leur droit à la survie", a déclaré Han Tae-song.

Il a notamment cité les effets des sanctions sur la production d'aliments pour les enfants ou la publication de manuels scolaires.

 

 

Dans le même temps, des experts indépendants du Comité des droits de l'enfance ont interpellé la délégation nord-coréenne sur des allégations faisant état d'enfants condamnés aux travaux forcés, victimes d'abus sexuels ou de trafics.

La délégation de Pyongyang n'a pas répondu à la question des abus sexuels, indiquent les "minutes" de cette session diffusées par l'ONU. Sur la question du travail forcé, elle a apporté un démenti, ajoutant qu'il était interdit et que le travail aux champs des jeunes Nord-Coréens ne pouvait excéder trois semaines par an.

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