Dès le lendemain de l’élection, l’AfD (Alternative pour l’Allemagne) a commencé à «faire son cirque». Mais pas dans le sens où on l’attendait. Lors de la première conférence des responsables du parti national-conservateur, au sujet de la constitution d’un groupe parlementaire qui devrait comporter 94 députés, la coprésidente du parti Frauke Petry, directement élue au Bundestag dans sa circonscription de Saxe, a critiqué sans crier gare «l’anarchie qui règne dans l’AfD» et a fait part de sa décision «de ne pas siéger au sein du groupe parlementaire».
Elle a alors quitté la salle sans commentaire, laissant ses collègues non informés encaisser la nouvelle face aux journalistes. Plus tard, on apprenait que quatre députés AfD du Parlement de Mecklembourg-Poméranie quittaient eux aussi leur groupe parlementaire au parlement régional. On ne sait si les deux opérations sont coordonnées. Dans la foulée, la future cheffe du groupe parlementaire de l’AfD au parlement...