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Référendum sur l'indépendance: la Catalogne en grève pour défendre ses droits

La Catalogne est en grève ce mardi pour défendre ses droits suite au référendum de dimanche et aux violences qui en ont découlé. Environ 300 000 personnes ont manifesté à Barcelone.

03 oct. 2017, 07:41
/ Màj. le 03 oct. 2017 à 16:21
Des manifestations sont également prévues ce mardi.

Les stations de métro de Barcelone ont fermé leurs portes, des axes routiers ont été bloqués et de nombreux fonctionnaires catalans ont cessé le travail mardi. Ils ont suivi l'appel de groupes indépendantistes à une grève générale, pour dénoncer les violences lors du référendum d'autodétermination dimanche.

Les deux principales centrales syndicales espagnoles, l'UGT (Union générale des travailleurs) et les CCOO (Commissions ouvrières) ont refusé de soutenir ce mouvement, qui a été diversement suivi par les commerces, supermarchés et cafés de la capitale provinciale. Cependant, de nombreux services contrôlés par l'exécutif catalan ont été perturbés.

Les transports publics n'étaient assurés qu'à 40% environ selon les médias. Les ouvriers du port de Barcelone ont également débrayé. "La paralysie est presque totale", a expliqué une porte-parole du port.

Les entrées de plusieurs bâtiments publics ont été bloquées par des groupes de partisans de l'indépendance. Des piquets de grève ont arrêté la circulation sur la Gran Via de Barcelone et sur d'autres grands axes routiers de la région. Beaucoup de monuments et sites touristiques, dont la Sagrada Familia, étaient fermée et le FC Barcelone ne s'entraînait pas.

 

Hostilité envers la police nationale

Cette journée d'action illustre la crise dans laquelle l'Espagne est plongée. Des centaines de milliers de personnes se sont mobilisées lors de manifestations d'étudiants, de pompiers ou de simples citoyens indignés par les violences de dimanche et la manière dont le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy gère la crise.

Selon la police locale, un total de près de 300'000 personnes manifestaient dans différents défilés dans les rues de Barcelone. "Dehors les forces d'occupation!", "Les rues seront toujours à nous!": les artères de Barcelone résonnaient de slogans hostiles à la police nationale et la Garde civile.

La préfecture était protégée par d'innombrables fourgons de cette même police nationale, des policiers locaux et même des pompiers. "Le 1er octobre, nous avons été un pays occupé et ils ne sont toujours pas partis", a expliqué à l'AFP Antonia Maria Maura, une enseignante de 56 ans.

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