La semaine sera décisive pour les salariés d’Alstom, dont le site de Belfort est menacé de quasi-fermeture: ils attendent des explications de leur directeur général et des annonces du gouvernement. Pour défendre leur avenir, ils manifesteront demain.
Le marathon social s’ouvre cet après-midi avec un comité central d’entreprise (CCE) extraordinaire consacré à l’usine de Belfort, berceau historique du constructeur ferroviaire où 400 emplois sur 480 sont menacés.
Un enjeu politique
Le directeur général Henri Poupart-Lafarge devrait «exposer la stratégie d’Alstom» devant les représentants du personnel qui attendent des solutions pérennes pour le site installé à Belfort depuis 1879, décrypte Daniel Dreger, de la CGT.
Faute de commandes, la direction a annoncé le 7 septembre son intention d’arrêter d’ici deux ans la production de trains à Belfort, pour la transférer à Reichshoffen, en Alsace. Seule l’activité de maintenance serait maintenue dans la cité franc-comtoise.
Mais à sept mois de l’élection présidentielle,...