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Téléphonie: la fin des frais d'itinérance dans l'Union européenne pour 2015

Le Parlement européen a adopté jeudi de nouvelles dispositions législatives en matière de télécommunication. D'une part, les fournisseurs d'accès à internet ne pourront plus bloquer ou ralentir les services de leurs concurrents. D'autre part, les frais d'itinérance (ou "roaming") seront supprimés à fin 2015.

03 avr. 2014, 13:43
Alors que nos voisins devraient pouvoir téléphoner et surfer à l'étranger sans surcoût, les Suisses se contenteront de petites baisses de tarif.

Alors que Swisscom annonce régulièrement de (très) modestes baisses de ses tarifs d'itinérance, l'Union européenne s'apprête à supprimer définitivement ces frais sur l'ensemble de son territoire. Après plusieurs mois de travail, le Parlement a fixé une date limite à fin 2015.

L'itinérance? Dès que vous franchissez la frontière votre téléphone se connecte sur le réseau d'un opérateur téléphonique du pays dans lequel vous vous trouvez et des frais vous sont facturés. Et les montants peuvent grimper en flèche en particulier lorsque vous surfez sur internet ou téléchargez des e-mails. Ce qui fait notamment gonfler les caisses des opérateurs suisses. En 2012, par exemple, le roaming leur avait rapporté 857 millions de francs.

D'ici au 15 décembre 2015, cette pratique disparaîtra définitivement en Europe, en ce qui concerne les messages, les appels et l'internet mobile. C'est une diposition adoptée ce jeudi par le Parlement européen, à Bruxelles.

Les députés européens ont par ailleurs décidé d'interdire aux fournisseurs d'accès internet de bloquer ou de ralentir les services de leurs concurrents. L'organe européen de surveillance des télécoms avaient par exemple constaté que plusieurs d'entre eux agissaient de la sorte avec le logiciel "Skype", qui permet de téléphoner gratuitement via internet, violant ainsi le principe fondamental de neutralité du net.

Ces textes, susceptibles d'être modifiés dans les mois à venir, devront encore être approuvés en plénum.

Et, quoi qu'il arrive, tant qu'un accord bilatéral sur la question n'aura pas été conclu avec l'Union, les Suisses continueront de passer à la caisse en passant la frontière.

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