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Trafic d'organes: douze personnes, dont des médecins, arrêtées en Egypte

Douze personnes membres d'un réseau de trafic d'organes ont été arrêtées en Egypte. Des centaines d'Egyptiens pauvres vendent leurs organes chaque année pour acheter de quoi vivre ou rembourser leurs dettes.

22 août 2017, 22:12
Des centaines d'Egyptiens pauvres vendent leurs organes chaque année pour acheter de quoi vivre ou rembourser leurs dettes.

Le ministère égyptien de l'Intérieur a annoncé mardi l'arrestation de douze personnes, dont des médecins, faisant partie d'un "grand réseau spécialisé dans le trafic d'organes". Selon les Nations unies, des centaines d'Egyptiens pauvres vendent leurs organes chaque année pour acheter de quoi vivre ou rembourser leurs dettes.

Le réseau "avait conclu un accord avec des Egyptiens pour le transfert de leurs organes à des patients étrangers en échange d'importantes sommes d'argent", affirme le ministère. Parmi les personnes arrêtées figurent trois médecins, quatre infirmières, trois employés d'hôpital et deux intermédiaires, a indiqué le ministère.

Certaines ont été arrêtées "alors qu'elles étaient en train d'opérer un homme pour lui prélever un rein et une partie du foie dans un hôpital privé" du gouvernorat de Gizeh, au sud du Caire, en échange de 10'000 dollars, a précisé le ministère. L'hôpital a été fermé et une enquête a été ouverte, ajoute le texte sans préciser quand les arrestations avaient eu lieu.

Le parlement égyptien avait voté une loi en 2010 interdisant le commerce des organes humains, de même que les transplantations entre Egyptiens et étrangers, sauf dans le cas de couples mariés. Le coordinateur de l'Organisation mondiale de la Santé de l'époque, Luc Noël, avait affirmé que l'Egypte figurait parmi les cinq premiers pays en termes de trafic illégal d'organes.

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