Donald Trump n’a pas rassuré les alliés européens des Etats-Unis, hier, malgré leur volonté d’arrondir les angles avec l’imprévisible président américain: l’Otan va rejoindre la coalition contre l’Etat islamique (EI), dont Washington orchestre les campagnes, en Syrie et en Irak.
Même si l’Alliance atlantique ne s’engagera pas en tant qu’organisation dans des opérations de combat sur place (elle laisse à ses 28 Etats membres, qui font déjà tous partie de la coalition anti-EI, le loisir d’intervenir sur une base individuelle), elle a voulu envoyer «un fort message politique d’unité dans la lutte contre le terrorisme», a commenté le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg.
Il était réclamé avec force par Donald Trump, qui a effectué, mercredi et hier, sa première visite à Bruxelles. Il y a notamment rencontré les dirigeants des institutions européennes avant de participer à la cérémonie d’inauguration du nouveau quartier-général de l’Otan, suivie, hier soir, d’un dîner...