sophie zuber
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Maria Chanson, habitante de Denens, est révoltée. Il y a un mois, elle a perdu son chien dans d’atroces circonstances. La bête a été écrasée à deux pas de chez elle, sans que l’automobiliste en faute ne lui donne de nouvelles. «C’est un coup dur de voir son animal mort, mais la douleur est d’autant plus intense lorsqu’on se dit que la personne qui l’a heurtée n’a pas daigné s’arrêter», partage-t-elle quelques jours après l’accident. Dans une telle situation, peut-on parler de lâcheté ou de panique? Comment réagirions-nous? Qu’est-ce qui peut pousser un conducteur à s’en aller sans demander son reste, après avoir heurté un animal, domestique ou non? Autant de questions qui se posent à la lumière de cette histoire à la fois triste et banale.
Rappel des faits: en début de soirée, le vendredi 30 juin, l’époux de Maria a ouvert la porte de...