texte noémie desarzens photos michel perret
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«Les rivières ont de plus en plus d’obstacles, comme des barrages ou des centrales hydroélectriques qui empêchent les truites de revenir s’y reproduire. Cette interruption dans la migration entraîne une perte de diversité génétique, qui cause notamment des malformations», explique Amandine Pillonel, étudiante en fin de Master à la Haute école du paysage, d’ingénierie et d’architecture (hepia) de Genève. Installée à la Maison de la Rivière pour son travail de recherche, elle va dédier ces huit prochains mois à l’étude de la truite. Plus précisément à l’analyse des facteurs qui influencent sa dévalaison, c’est-à-dire la migration de certains spécimens vers le lac. «Nous connaissons peu les facteurs qui influencent la migration des truites», précise cette jeune scientifique.
Sous la loupe
Ses recherches au Boiron de Morges l’enchantent: «C’est pratique car j’ai tout sur place, le laboratoire et le terrain. En plus,...