Jocelyne Laurent
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«On pense que les sirènes sont un reliquat de la Seconde Guerre mondiale. On en est loin. Le système d’alerte à la population est un élément essentiel dans des situations particulières ou de crise», a affirmé Denis Froidevaux, vendredi à Gollion, lors d’une conférence de presse. Le chef du service de la sécurité civile et militaire ainsi que de l’Etat-major de conduite en voulait pour preuve les récents événements tragiques en Belgique. Durant les attentats, les réseaux mobiles ont été saturés, mettant en péril la communication à la population.
En revanche, le nouveau système suisse de transmission de l’alarme à la population, modernisé, plus performant, plus souple, qui permet de cibler l’information, nommé Polyalert, est non seulement indépendant des réseaux commerciaux, mais il est sécurisé et autonome. Il serait fonctionnel même en cas de black-out.
«Montée des risques»
Une fois la population alertée via les sirènes...