samantha lunder
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«Nous exerçons un métier dangereux», «Nos salaires sont parmi les plus bas dans la construction» ou «Nous arrivons les premiers et nous partons les derniers sur les chantiers.» Ces termes ont résonné jeudi soir devant le siège de l’Association cantonale vaudoise des installateurs-électriciens (ACVIE) à Tolochenaz. Ils ont été exprimés par des salariés venus protester contre leurs conditions de travail. Entourés par le comité d’action des électros Vaud, composé d’une trentaine de personnes, ces électriciens espèrent réussir à entamer des discussions autour de la convention collective nationale sur l’installation électrique, qui sera renouvelée en 2018: «Nous sommes confrontés à plusieurs problématiques au quotidien, explique Laurent Tettamanti, secrétaire syndical et membre du comité des électros Vaud. Nous exerçons un métier à risques techniques et nous sommes les seuls du canton, dans le domaine du bâtiment, à travailler jusqu’à 23h sans majoration...