dominique suter
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Qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il vente, les Jeunesses sont à l’œuvre. C’est le cas de celles de Bassins et Saint-Oyens qui, toutes deux, organisent un giron cet été. Car l’organisation d’une telle fête ne s’improvise pas.
Au fil des ans, ces girons ont pris de l’ampleur. Ceux de la Fédération vaudoises des Jeunesses campagnardes, l’organe faîtier, sont même devenus quasiment professionnels. Mais qu’est-ce qui pousse ainsi ces jeunes à consacrer autant de temps à l’organisation de ces fêtes? Pourquoi veulent-ils construire plus grand, plus beau, plus cher?
Organisation chronophage
Deux ans avant la manifestation, les jeunes déterminent le thème de la fête; et un an avant, ils commencent à acquérir, louer ou fabriquer ce qui deviendra un village éphémère. «Nous avons pris l’habitude d’aller acheter du matériel à la fin des girons organisés par d’autres jeunesses», révèlent les présidents, Etienne Mercet pour Bassins et Lauranne Desarzens...