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Morges: Rencontre avec Christian Zilocchi, "papa" des personnages "Jaune & Vert"

Parce qu'une image vaut mille mots, Christian Zilocchi griffonne deux bonhommes, sur un coin de cahier, pour une présentation à Montréal. Dix ans plus tard, Jaune & Vert vivent toujours.

13 août 2014, 17:30
Christian Zilocchi fait vivre Jaune & Vert depuis chez lui, en plein centre ville de Morges.

Celui qui a grandi à Bussigny et vit à Morges depuis son retour du Canada en 2005, a créé trois personnages – Jaune, Vert et Rosalie – qui vivent aujourd’hui sur différents supports. C’est à Montréal, qu’en 2004, pour illustrer une présentation power-point qu’il dessine deux figurines en  couleur. «Nous disons toujours qu’une image vaut mille mots, alors j’ai griffonné deux bonhommes sur le coin d’un cahier», raconte-t-il. Et c’est ainsi que débute un nouveau chapitre de sa vie.

Car avant que Jaune & Vert vivent sur des sachets de thé ou dans des comic strips, Christian Zilocchi était employé de commerce à l’office vaudois des poursuites. En 1996, il part un an apprendre l’anglais aux Etats-Unis, puis est réengagé à l’Etat de Vaud. «En 1999, j’ai tout planté pour partir au Canada afin d’y suivre des études en management, explique-t-il. Les cours de communication m’ont beaucoup appris sur moi, mais j’ai réalisé que ce n’était pas la carrière que je souhaitais. J’ai toujours ressenti le besoin de créer.»

Si en Suisse les réactions à ses projets sont plutôt réservées – «Ça ne marchera pas», «c’est trop bricoleur». lui dit-on – le quadragénaire préfère appliquer le positivisme appris en Amérique du Nord, «où il n’y pas le regard des autres, on se lance, tout simplement». Aujourd’hui, Jaune & Vert ornent des sachets de thé avec des petits jeux de mots (thé mon amour ou thé rayonnante, par exemple). «Pour ce produit, je suis parti de zéro en trouvant un importateur de thé, emballé par mon idée et avec qui je pouvais commander de petites quantités. Puis j’ai démarché des commerces», raconte Christian Zilocchi.

«Jaune est dominant et macho, c’est le leader. Vert se ramasse pas mal, il est parfois un peu bobet aussi», détaille-t-il. La rose Rosalie – l’unique à porter un nom – est arrivée plus tard. «Elle est au-dessus et remet de l’ordre. Moi? Je suis un peu des trois, cela dépend des situations. J’ai développé une part de féminité que j’assume, je reste mec et je suis dès fois très naïf, sourit-il. Le plus dure à apprendre, c’est de faire face à la critique. En plus, je vois qu’elle vient souvent de gens qui ne font rien. J’aime la critique constructive, c’est pour cela que je travaille avec une graphiste.»

L'article complet est à lire dans "La Côte" de jeudi 14 août.

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