C’est le «24heures» qui l’a révélé dans son édition de vendredi: l’exécutif de Clarmont proposera aux conseillers généraux, le 19 juin prochain, de voter le retrait du projet d’étude de fusion. Le comité de pilotage (Copil) a aussitôt publié une prise de position sur le site internet «Les 7» , se déclarant «surpris» et exprimant ses «vifs regrets». «Avec tous les signaux au vert pour mener plus avant la réflexion à sept, nous espérons vivement que le Conseil général de Clarmont infirmera cette décision», relève le Copil. Ses membres ajoutent que, malgré la perspective d’un retrait, le projet de fusion ne sera pas mis en péril. Le Copil doit néanmoins se rencontrer ce lundi soir pour en discuter.
Le 20 janvier 2016, malgré un avis défavorable d’une partie de sa Municipalité, le Conseil général de Clarmont avait validé, comme les six autres communes, le principe d’une étude d’un projet de fusion. Le rapport stratégique, dévoilé récemment, fruit des différents groupes de travail, confirmait le bien-fondé d’un rapprochement à sept.
Mais ledit rapport n’a pas convaincu quatre des cinq membres de l’exécutif clarmontais, le syndic Luc Maurer, par ailleurs président du Copil, étant un ardent défenseur de la fusion. «Le rapport n’a pas apporté de réponses claires à nos demandes. Nous ne sommes toujours pas convaincus que la fusion soit un bon projet. Si nous proposons de nous retirer, c’est pour donner l’opportunité aux six autres communes d’aller de l’avant et de mener à bien le projet de fusion jusqu’à son terme», explique Roberta Gatabin, municipale.
D'autres réctions lundi dans le "Quotidien de La Côte".