Rodolphe Haener
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Le 28 février dernier, le peuple genevois refusait dans les urnes l’extension du Musée d’art et d’histoire tel que projeté. Pendant des semaines, le débat avait animé la cité de Calvin. Et pour cause: une partie du financement était promis par l’homme d’affaires vaudois, exilé à Malte, Jean-Claude Gandur.
Le milliardaire, qui a fait fortune avec son entreprise Addax and Oryx Group (AOG) dans les matières premières, et qui fut également municipal à Tannay de 1991 à 1996, est aussi, entre-temps, devenu un collectionneur d’art. Les antiquités d’un côté, égyptiennes, grecques et romaines; l’art expressionniste du XXe siècle de l’autre. Ses collections feraient parties des plus fournies au monde. Or, comme il le disait à la TSR en 2011: «Une collection n’a de valeur que si elle est montrée».
Dans les faits, certaines de ses œuvres, gérées par la Fondation Gandur pour l’art, sont déjà visibles...