Cela commence l’air de rien, une petite toux matinale, l’expectoration de mucosités désagréables, mais de là à soupçonner qu’il s’agit des signes précurseurs d’une maladie irréversible, beaucoup d’eau peut couler sous les ponts.
La bronchopneumopathie chronique obstructive connue sous l’acronyme de BPCO, est une maladie pulmonaire qui touche environ 5% de la population suisse. Afin de mieux impliquer les malades et leurs proches, la Ligue pulmonaire vaudoise et l’hôpital de Rolle lancent le projet d’enseignement «Mieux vivre avec une BPCO».
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Fumer ou respirer, il faut choisir
La BPCO est une maladie inflammatoire. Elle se manifeste par une fermeture fixe et persistante des bronches dont le calibre se rétrécit. L’air peine alors à passer. Or, à chaque inhalation, l’agent irritant aggrave l’inflammation de façon inexorable. La qualité des poumons est altérée par l’effet toxique de la source...