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Après l'incendie, la Cité-Ouest panse ses plaies

Suite au feu qui a frappé une des tours du quartier glandois mercredi, l'heure est maintenant aux grands nettoyages.

18 mai 2017, 18:42
Dans l'appartement sinistré, seuls les murs restent désormais debout

La vie a repris son cours dans le bâtiment de la Cité-Ouest où un appartement a été ravagé par les flammes mercredi. Au pied de l’immeuble, les gens s’arrêtent, observent les deux carrés carbonisés au sommet de la tour, vestiges d’un sinistre d’une rare intensité. Dans les étages, des équipes de nettoyage s’affairent à remettre les lieux en état. Aspiration de l’eau, calfeutrage des fenêtres explosées, récolte des habits des appartements supérieurs pour les traiter, autant d’activités qui ont rythmé la journée ce jeudi.

>> Lire: Incendie d'un immeuble à la Cité-Ouest

«En plus de l’appartement concerné, qui est totalement détruit, deux autres ont été bien touchés, explique Alfred Kung, l’administrateur technique de la PPE. Mais il y a eu pas mal de dégâts d’eau sur la descente puisqu’elle s’est infiltrée par les conduites de chauffage et les radiateurs.» A tel point que des flaques se sont invitées jusqu’au bas de l’immeuble. «De l’eau coulait depuis ma fenêtre, côté Jura, expose une habitante du deuxième étage. Il est en est aussi venu sous l’armoire et le canapé, mais je m’en tire bien.»


«On imaginait que ça serait pire, on est soulagés»


Dans la partie supérieure de la tour, les odeurs de produits de nettoyage se mêlent à celle de fumée. «Nous n’avons pas subi d’autres nuisances que ça donc nous avons beaucoup aéré, témoigne Maria Reznichenko, qui réside en famille au onzième étage mais sur l’autre aile de l’immeuble. Ils sont venus mettre du produits sur les meubles pour dissiper l’odeur. On imaginait que ça serait pire, on est soulagés. Nous sommes très bien entourés, c’est bien organisé.» Grâce au travail des pompiers mercredi, le feu ne s’est pas propagé.

>> Galerie photos: les images de l'incendie

A part de la suie et de la fumée, l’appartement voisin du sinistre n’a pas été impacté. «Je suis venue ce matin (ndlr: jeudi) pour la première fois, indique la résidente. Je m’estime chanceuse. Durant l’incendie, j’étais coincée sur mon balcon et je ne voyais même pas mon salon. Maintenant, on vit au jour le jour. Il faudra du temps pour tout repeindre, mais ce n’est pas le plus important.» Comme d’autres habitants résidant entre le onzième et le treizième étage, elle ne dormira pas chez elle ce soir.


«Je pensais réintégrer mon logement le soir même, mais j’ai été trop optimiste.»


Tout comme Thierry Genoud, municipal à Gland, qui vit au sommet de la tour. «C’est un petit désagrément mais de loin pas catastrophique, concède le municipal glandois. Je pensais réintégrer mon logement le soir même, mais j’ai été trop optimiste. Nous avions de la suie jusque dans le salon, qui est à l’opposé de la chambre dont les fenêtres ont explosé.» Cette nuit, il logera chez un ami. Pour l’heure, seuls deux foyers ont fait appel à la commune pour un logement d’appoint. Maintenant, le marathon des assurances débute.

Prévue vendredi, la Fête des voisins a été maintenue. Seul le premier terme a été enlevé. «Il fallait la maintenir, les gens en ont besoin, explique une des organisatrices. C’est maintenant que les liens se resserrent.»

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