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Au Far, un procès fictif met le système monétaire sur le banc des accusés

Dans «Trial of Money», l’artiste belgo-suisse Christophe Meierhans questionne l’impact de l’argent sur le monde. Et sur nos relations.

18 août 2017, 00:48
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«Si l’argent gouverne le monde, n’est-il pas légitime qu’il réponde de ses actes?» En une phrase, voilà le postulat de base de «Trial of Money», à l’affiche du Far depuis jeudi soir. Dans cette pièce originale et surtout ambitieuse, l’artiste belgo-suisse Christophe Meierhans propose de faire le procès du système monétaire. En le questionnant: est-il l’unique responsable des guerres, du réchauffement climatique, des famines? Ne serions-nous pas finalement tous un peu coupables?

En bref, des questions complexes qu’il tente de démêler. Seul en scène mais aussi avec la participation du public, invité à faire part de ses interrogations. Ou à endosser tantôt le rôle d’accusateur, tantôt celui de défenseur.

P our ce faire, pas de grands discours idéalistes. Christophe Meierhans est parti à la rencontre de pros de la finance. Banquiers, traders, profs d’université. Dans l’idée de comprendre les rouages complexes du système et de récolter des arguments...

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