Caramba, Caribana frappe un grand coup avec le trio féminin L.E.J. et leur ribambelle d'interprétations de tubes mega puissants le samedi 10 juin. Exemple avec la chanson "Get Lucky" de Daft Punk, interprétée comme un morceau d'orchestre de chambre, du moins dans les premières secondes. Dès le premier break, le trio français rappelle le groupe finlandais metal acoustique Apocalyptica et leur inclinaison pour les sons "extrêmes" produits à l'aide de violoncelles.
A voir le mercredi un certain Rory Graham (hommage des parents à Rory Gallagher?) venu d'Angleterre. Il se fait appeler Rag’n’Bone Man à la manière des hobos joueurs de blues dans les wagons de trains de marchandises aux USA. Sa voix vous fait tressaillir et tend vers les quelques figures des musiques noires, même si l'accent du Sussex n'est pas si aisé à gommer. Petite vérif' ici en vidéo afin de vous convaincre, ça ne devrait pas être trop difficile car c'est le hit "Human" numéro 1 en Suisse, Autriche, Belgique et Allemagne, un ballade electro-blues écorchée mais sympathique co-écrite avec Jamie Hartman du groupe Ben's Brother.
Roger Hodgson a fondé Supertramp en 1969 à Londres avec Rick Davies. Sa voix haut perchée a fait des merveilles dans les baladeurs cassette de votre enfance ou de celle de vos enfants quelques années plus tard à la faveur de deux albums majeurs: "Crime of the Century" et "Breakfast in America"... Il sera là pour ressortir "It's raining again", "Breakfast in America", "Dreamer" et tout un tas d'autres "monstre" cartons à l'époque où le CD n'était même pas encore vendu à la Placette. Il sera à Caribana jeudi 8 juin.
Même soir pour l'ex-Supertramp et Foreigner: c'est le rendez-vous des héros des transistors à papa. Mais oui, la musique de Foreigner était super moderne à l'époque (circa 70-80). Radio Lac et Lausanne FM dans les années 90 n'en pouvaient plus avec les tubes à la chaîne de cette petite usine anglo-américaine de la mélodie émouvante. Leurs morceaux de 4 minutes 30 étaient pour le pop/rock FM des années 70/80 ce que Ford était pour la consommation de masse des années 1910-1930, une bénédiction.
Caribana aime l'air du temps et n'a pas hésité à enrôler le jeune Kungs. Ce mélange de deep house, electro-rock et pop pourrait être le croisement de Moby, Clean Bandit et DJ Robin Schulz. Pourtant Kungs apporte un son distinctif, original, dansant et ample. C'est ce qui fait qu'on se rendra volontiers à son concert le vendredi 9 juin.
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