sophie zuber
sophie.zuber@lacote.ch
«En plus des nombreux témoignages de sympathie, faire partie des finalistes est un honneur!»
Que de chemin parcouru depuis cette nuit d’octobre 2013, où un éclair de 15 000 volts survenant d’un arc électrique a frappé Louis Derungs en gare de Morges, lui faisant perdre ses deux bras. Mais depuis, sa prestance, nuancée par une voix rassurante et posée, impressionne. Trois ans après les faits, l’homme, à l’image de ses muscles, s’est transformé: «Ce qui s’est passé cette nuit-là fait partie de mon histoire mais ce n’est pas ce qui me définit. Je ne souhaite plus trop en parler. Il y a eu un avant et un après, c’est certain. Et même si ma perception de la vie a changé, je serai toujours fidèle à mes convictions.»
Une année de rebondissements
Un choix important a marqué sa métamorphose, celui d’abandonner l’idée d’élaborer des prothèses. Une décision qu’il...