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L'art comme prétexte à la rencontre

Portrait chorégraphique d’un requérant, «Jutyar» ouvre demain soir la 32ème édition du Far festival.

05 août 2016, 16:13
/ Màj. le 09 août 2016 à 06:30
Jutyar (assis) a ému Mickaël Phelippeau lors de leur première rencontre. Demain, il sera à l’affiche de la performance inaugurale du Far.

Arrivé en Suisse du Kurdistan irakien en novembre dernier, Jutyar n’imaginait sans doute pas être à l’affiche du spectacle d’ouverture du Far dix mois plus tard. Et seul sur le plateau qui plus est. A 25 ans, celui qui officiait jusqu’à il y a peu au sein des «Swat» (forces spéciales irakiennes formées par l’armée américaine), emmènera le spectateur dans la danse, le chant et les mots, mercredi et jeudi à l’Usine à gaz.

Un défi de taille mené en collaboration avec le chorégraphe français Mickaël Phelippeau, qui a rencontré Jutyar lors d’un atelier avec les requérants d’asile de Nyon, mis en place par le Far en association avec l’EVAM. De février à juillet, chaque jeudi, un artiste issu des arts vivant est venu partager sa pratique avec plusieurs résidents de la structure de jour située dans les locaux du centre d’animation CaNyon.

«Quand le Far m’a proposé en février de venir animer un atelier, explique Mickaël Phelippeau, j’étais très excité et inquiet à la fois. Je me demandais ce que l’art pouvait bien changer pour les requérants. Puis, lorsqu’ils sont arrivés, une quinzaine d’hommes de nationalités différentes, la question s’est retournée en une évidence. Ils étaient ultra disponibles, plein d’énergie et Jutyar fut un des garçons fédérateurs du groupe.»

Retrouvez l'intégralité de cet article dans notre édition du jour.

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