Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

La chartreuse et son désert

Le site d’Oujon fait l’objet d’un numéro des «Cahiers d’archéologie romande» s’intéressant à son emprise territoriale.

22 févr. 2017, 23:28 / Màj. le 23 févr. 2017 à 00:01
Arzier - samedi 22  mai 2010 - les ruines de l abbaye d oujon , parc jurassien , supplement evasion , (c)alexis voelin

DIDIER SANDOZ

didier.sandoz@lacote.ch

Plus ancienne chartreuse de Suisse, fondée en 1146 «dans une cuvette extrêmement calme, préservée de la vue et couverte de neige plus longtemps qu’ailleurs», comme le relève le spécialiste Laurent Auberson, Oujon continue à fasciner. A la fois auprès des promeneurs qui, parfois frustrés de découvrir un site enfoui volontairement (lire ci-contre) où l’on ne peut lire que les esquisses des bâtiments de la Maison haute, profitent néanmoins de la sérénité des lieux. Mais aussi auprès des historiens et scientifiques qui scrutent le passé du mouvement cartusien via les textes et la cartographies notamment.

En 2008, ils tenaient colloque à Arzier, «village qui n’existerait pas sans la présence de la chartreuse à Oujon», relève sa syndique, Louise Schweizer. Ces derniers jours est paru le numéro 160 des «Cahiers d’archéologie» intitulé «Les chartreuses et leur espace». Recueillant une partie des actes du colloque, il fait la...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias