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La magie irradiante de Pierrette Gonseth-Favre

La plasticienne résidente de Founex, expose à la galerie Junod de Nyon. Rencontre avec une artiste aux racines profondes.

22 sept. 2016, 10:55
/ Màj. le 22 sept. 2016 à 11:13
Dans sa maison de Founex, la peintre Pierrette Gonseth-Favre trouve le calme et l'inspiration nécessaires à sa création.

Entrer dans le monde de Pierrette Gonseth-Favre c’est un peu comme marcher sur les traces d’ «Alice au pays des merveilles». Peuplé de personnages étranges et fascinants, son travail  est à découvrir à la galerie Junod, à Nyon.

Au-delà de la rencontre particulière avec l’artiste, il s’agit de comprendre l’universalité de son art, à travers ce que ce dernier convoque d’humanisme face à la difficulté de certains parcours de vie. Des joies, des bonheurs, des souffrances, des blessures – c’est de tout cela dont il est question dans le travail de Pierrette Gonseth-Favre.     

Née en 1943 à Genève, elle a très tôt une prédilection pour le tissage et le dessin. «Je ne sais pas comment je dois situer mon œuvre, mais j’ai toujours eu une véritable passion pour le tissage», confie celle qui a été formée à l’école Jobin à Lausanne, sous la direction d’Arthur Jobin. «Durant ma formation j’ai pu y apprendre le dessin et une forme d’expression qui m’a toujours suivie dans mon parcours artistique.»

Vers l’Amérique latine

Diplôme en poche, les matières, comme la toile de jute, se sont imposées à l’artiste. «J’ai une véritable fascination pour ce matériau, j’ai le sentiment qu’il véhicule la vie, qu’il contient une histoire, un peu comme les saisonniers qui venaient travailler dans les cultures environnantes. Ils étaient porteurs d’une part de mystère qui m’a toujours captivée.»   

C’est un jour d’été 1989 que son parcours artistique prends un tour inattendu. «A cette époque j’exposais à Genève, j’avais déjà vendu des œuvres à des collectionneurs prestigieux, comme l’industriel italien Marcello Levi, lorsque j’ai reçu un coup de fil de la directrice du Musée d’art moderne de Buenos Aires.» Tombée sous le charme des toiles de l’artiste, qui lui rappellent «Les mères de la place de Mai », l’association des mères argentines dont les enfants ont disparus durant la dictature, cette dernière l’invite alors à exposer en Amérique latine.

Retrouvez l'intégralité de cet article dans nos éditions payantes du vendredi.

 

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