La future piscine-patinoire située à côté du collège des Rojalets à Coppet avance en dépit des vents contraires. Elle est une nouvelle fois mise à l'enquête, car le projet comporte quelques modifications.
Elément ajouté au dossier, une étude acoustique complète du site comme exigé par le Tribunal cantonal lors d’un jugement rendu en faveur d’opposants en juillet 2016. "Les conclusions de cette étude révèlent que nous sommes parfaitement dans les clous", se réjouit Stéphanie Emery, présidente du comité de pilotage d’Arsco, société immobilière chargée de l’ouvrage et appartenant aux communes de Terre Sainte. Arsco qui aura ainsi fait de ce contretemps un mal pour un bien, en affinant plusieurs aspects du dossier.
Outre diverses mises à jour d’ordre technique, la plus grande modification est à chercher dans le volet énergétique de la future infrastructure. "A l’origine, nous avions prévu d’installer 26 sondes pour la géothermie, mais nous avons trouvé une solution plus économique", détaille Stéphanie Emery. C’est l’eau tiède en provenance des Services industriels de Terre Sainte et passant non loin du collège des Rojalets qui fournira de l’énergie au complexe. "Rien que sur l’investissement de départ, nous allons économiser près de 450'000 francs. Et les coûts d’exploitation devraient également pouvoir être revus à la baisse", se réjouit celle qui est aussi municipale à Mies.
Reste que l’affaire n’est pas encore dans le sac, car les opposants pourraient faire recours et retarder à nouveau la réalisation de la piscine-patinoire. Un projet lancé en 2011 et dont l’aboutissement était initialement prévu pour l’été 2016.