Mais qui est cette sale bête qui embête les propriétaires, locataires, fermiers qui ont un grand jardin... C'est une chenille. Les personnes concernées ont jusqu'à fin février 2016 pour détruire les nids. Un arrêté du Conseil d’Etat exige la destruction de ces nids dès leur apparition, dans des endroits destinés à l'accueil du public (places publiques, places de jeux, piscines, cours d'écoles, jardins, parcs, etc.).
Les chenilles processionnaires sont reconnaissables à leurs nids de soie blanche bien visibles sur les pins où elles passent l’hiver. Au printemps, elles gagnent le sol en procession et s’enterrent pour effectuer leur métamorphose. Les poils de l'insecte possèdent des propriétés urticantes pouvant provoquer des troubles ou des réactions allergiques chez l’humain et l’animal. Il est recommandé de confier la destruction des nids à des professionnels (paysagistes ou arboristes).
La seule lutte efficace est la lutte mécanique qui consiste à couper les nids au sécateur et à les détruire par le feu dès leur apparition et au plus tard à la fin du mois de février; en complément, à éliminer les arbres infestés ou susceptibles de l’être et de les remplacer par d'autres essences.
Les risques pour l'homme et les animaux
Chez l'homme, les poils délivrent une toxine urticante et allergisante à l’origine d’irritation cutanée et oculaire chez les personnes séjournant dans les lieux infestés.
Ces chenilles, lorsqu’elles sont agressées, dispersent au gré du vent leurs poils, qui par des crochets peuvent s'accrocher aux habits ou à la peau. La démangeaison provoquée par ces crochets incite à se gratter, et ainsi à faire éclater les poils, libérant la toxine.
Chez les animaux, c'est un insecte très dangereux pour l’animal (chien, chat…), qui peut facilement entrer en contact avec les poils urticants des chenilles en léchant ou mordant ces dernières ou en passant à proximité d’une branche porteuse de nid. La toxine peut alors provoquer des dégâts irréparables tels que la perte de la langue (pouvant entraîner la mort par impossibilité de s’alimenter) ou de l'oeil, par nécrose.